A la réception des premiers échantillons tests, les détenteurs de Mig Switch ont ouvert le linker, il faut avouer que c'est tentant car une simple vis qui se trouve en haut du dispositif renferme l'ensemble. Il ne demande qu'à être ouvert.
Quoiqu'il en soit dès l'ouverture quelque chose se remarque c'est que les deux puces présentent ont été grossièrement effacées. Nous pourrions penser que c'est soit pour s'assurer auprès du fournisseur un stock sans contrainte, soit c'est pour éviter, ou du moins retarder, le reverse enginering de la solution proposée par Mig Switch.
L'identification des deux puces principales du Mig Switch sont "effacées" par grattage
On peut déjà penser que certains ont l'intention d'exploiter le Mig Switch, soit pour proposer une puce directement fonctionnelle et intégrable dans la console, soit pour casser les sécurités de la solution, pour en exploiter le code, ou bien pour en comprendre le fonctionnement.
D'autres pourraient aussi être intéressé du reverse engineering afin de copier le Mig Switch ou bien pour en créer des clones.
Bien entendu, comme vous pouvez vous en douter, la solution est bien entendu protégée que ce soit au niveau du hardware ou du software, et c'est exactement la même chose pour le dumper de cartouches de jeux.
Sans réelle surprise le Mig Switch a été sécurisé au niveau de ses logiciels, et comme nous en informe Mike Heskin (Hexkyz) " Sans surprise, les binaires de mise à jour sont cryptés, il faudra donc dumper tout ce qui s'exécute sur les puces réelles (qui sont très probablement un FPGA à faible coût pour émuler le LSI de la carte de jeu et un MCU pour les tâches de gestion générale).
Proposé à 60 euros, la solution sera copiée tôt ou tard, car cela va rapidement attiré des convoitises, car facile à vendre et à mettre en oeuvre.