Commençons par les petits plaisantins de Gibson qui viennent de se réveiller après trois ans d'hibernation pour accuser Activision de violer un de leur brevet datant de 1999 (une technologie pour simuler une performance musicale) via cette famille de jeux musicaux. Un comble, surtout que les deux firmes ont signé un contrat permettant l'utilisation des guitares Gibson comme modèles pour les contrôleurs et les instruments brandis par les musiciens virtuels du jeu. Demande du plaignant : qu'Activision paye une licence ou qu'il cesse de vendre tous les jeux incriminés. Forcément, avec 14 millions d'unités écoulées et 1 milliard de dollars de recettes dans la balance, la raison peut se payer des vacances. Affaire à suivre, Activision ayant demandé à la US District Court for Central California d'invalider le brevet et de peser en sa faveur.
Quelques jours plus tôt, c'est Harmonix qui a tiré le premier en réclamant à Activision 14,5 millions de dollars de royautés impayées. La raison ? La technologie développée par le studio a été utilisée pour le troisième volet qu'elle n'a pas eu en charge. Deux versements étaient en fait prévus par Activision : l'un pour récompenser les créateurs si un autre studio décidait de repartir de zéro pour créer un épisode de Guitar Hero, l'autre, plus conséquent, pour les rétribuer si un nouvel opus "utilisait, incorporait ou était dérivé de la propriété d'Harmonix". Apparemment, c'est celui-ci qui a été oublié, bien qu'Activision s'en défende. Les deux camps ont en tout cas quitté la sphère juridique pour négocier à l'amiable, à coups d'uzis et de machettes. Une agréable surprise pour Christophe Hondelatte.
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